De notre point de vue, la résurgence des processus d’adolescence dans la cure d’adulte ne serait pas simplement une modalité de fonctionnement régressif, défensif, mais plutôt une modalité de fonctionnement toujours active pouvant être issue de fonctionnements hautement secondarisés. L’hypothèse étant qu’on ne répète jamais, au sens propre du terme, à l’identique, mais qu’on conjugue avec notre modalité d’être actuelle. Ce qui se modifie vraiment c’est ce passage du grandir à vieillir. Le fonctionnement adulte doit passer par le filtre de l’adolescence mais pas seulement en ce qu’il implique le filtre de la sexualisation génitalisée, mais aussi une organisation temporelle incluant la mort.