Ce texte clôture la série des articles « Mélanie Klein analyste d’adolescents ». L’auteur a, au cours de cette série, successivement étudié quatre cas d’adolescents. Trois furent des patients de Klein : « Félix », « Ilse » et « Willy » ont illustré les concepts d’objets internes, de fantasmes inconscients et de phase féminine commune aux deux sexes ; « Fabien Especel », le quatrième, était, quant à lui, un héros de roman fantastique dont Klein a exploré les identifications projectives.
Dans le cadre de cette conclusion, l’auteur revisite les conceptions kleiniennes des racines infantiles de la « puberté psychique » et de la théorie de la technique avec les adolescents. Ce faisant, il décrit certaines des idées nouvelles qui, fécondées par la pensée de Klein, se sont accomplies depuis la mort de celle-ci. Notamment les nouvelles manières de penser le couple transfert/contre-transfert à partir des explorations de la pulsion épistémophilique et de l’identification projective.