Dans les pays développés, les enfants adoptés représentent moins de 1% des naissances, mais ils peuvent représenter jusqu’à 20% des patients dans les services de psychiatrie. Ce déséquilibre soulève une interrogation sur le lien entre adoption et pathologie et, plus particulièrement, entre adoption et crise suicidaire à l’adolescence.
À partir d’une revue de la littérature scientifique et de son expérience clinique, l’auteur propose quelques hypothèses psychodynamiques et dégage des pistes de réflexion sur cette problématique.