Cet article présente le cas de Marie, une adolescente hospitalisée à l’Unité de Crise pour Adolescents à Genève, pour laquelle il fut décidé d’introduire un traitement par des packs. Cette technique s’inscrit dans une approche thérapeutique à médiation corporelle. Initialement prévue pour des patients présentant des troubles psychotiques, elle fut progressivement élargie à des situations d’altération de l’image corporelle associées à différents types de pathologies.
Pour Marie, l’indication au traitement fut posée sur l’hypothèse d’une fragilité narcissique de base, liée à un défaut primaire de maternage et de pare-excitations.