La symptomatologie de la prime adolescence (treize-quinze ans) suscite de nombreuses interrogations : s’agit-il de l’expression des changements induits par la puberté ou faut-il y voir en germe les prémices d’une pathologie mentale (schizophrénie par exemple) ? La réaction parentale à l’adolescence de leur enfant nous semble un élément déterminant pour tenter de répondre à cette question. En effet lorsque la puberté de l’enfant sollicite trop vivement le vécu de l’adolescence des parents, une confusion intergénérationnelle peut alors se mettre en place obérant les processus de désengagement des liens œdipiens et entravant les processus identitaires de l’adolescent.