Cet article interroge l’aspiration à la complétude qui est décelable derrière la diversité de ce qu’on nomme » expérience d’amour « .
A partir d’une documentation hétérogène, une fiction est proposée qui fait vaciller la représentation de la fusion mère-enfant au profit d’une représentation de la fusion mère-enfant au profit d’une représentation de la complétude placenta-enfant: le » didyme placentaire » est un support métaphorique privilégié pour évoquer l’absolu de la complétude.
Ce didyme à jamais perdu alimente une intarissable quête. Les compagnons de l’expérience d’amour, quelle qu’elle soit, apparaissent comme des substituts imparfaits, investis d’une impossible mission. Ils sont toujours plus ou moins » imaginaires « .