En fonction des expériences affectives blessantes et frustrantes rencontrées, les adolescents à risque quitteront le domaine de la scène objectale où l’éprouvé haineux, garant du lien avec l’objet, est encore possible pour glisser, régressivement, dans la destruction du lien objectal et le désinvestissement narcissique. Une partie du travail de l’adolescence se situe dans le glissement qui s’opère entre les polarités de haine et de destructivité. Une prise en charge analytique doit être envisagée pour maintenir ouvertes les possibilités de remaniements.