Dans une première partie, historico-critique, l’auteur montre la fonction de l’invention de la pulsion de mort dans l’évolution de la pensée freudienne. La pulsion de mort correspond à un rééquilibrage au sein de la théorie de la sexualité, alors qu’elle est considérée à tort comme un ajout externe à celle-ci.
Dans une seconde partie, métapsychologique, l’auteur situe la pulsion de mort dans la genèse de l’appareil psychique, comme un des résultats du refoulement originaire, constitutif du ça. L’opposition pulsions sexuelles de vie / pulsions sexuelles de mort correspond à la polarité fondamentale : liaison / déliaison.
Dans une troisième partie, l’auteur esquisse une théorie psychologique générale du problème de la haine, à partir de trois facteurs : l’agressivité autoconservatrice ou combativité – la violence sadique de la pulsion sexuelle de mort – la jalousie spéculaire narcissique
Adolescence, 1997, T. 15 n°2, pp. 311-328.