Les auteurs examinent les productions graphiques et littéraires de préadolescents issus de milieux sociaux défavorisés et présentant des difficultés scolaires. A travers cette activité, il s’agissait de repérer les fantasmes les plus opérants et de susciter une activité de symbolisation. Dans les deux cas, les jeunes adolescents ont manifesté une prédilection pour les représentations de figures de monstres. Les significations possibles de ces productions sont analysées dans leur double contexte psychologique et social.