À l’adolescence le corps est central. Les problématiques ordaliques l’exposent, jusqu’à flirter avec la mort. Le corps est mis en scène. Il révèle l’histoire des traces d’anciens vécus traumatiques et des restes de vécu d’ambiguïté. L’analyse de ces traces-restes met en lumière l’étoffe d’une fantasmatique de vie-mort qui structure et organise l’organisation psychique de ces sujets. La nature de cette fantasmatique est d’essence originaire et se décline sous ces deux formes majeures : le fantasme de mono-engendrement, le fantasme du retour au matriciel.
Adolescence, 2010, T. 28, n°4, pp. 887-898.