L’exercice clinique dans des lieux de placement judiciaire, auprès d’adolescents en proie à la destructivité et aux actes délinquants, confronte rapidement les thérapeutes à des enjeux temporels particuliers. L’immédiateté des réponses institutionnelles face à « l’urgence à se subjectiver » enferme parfois ces adolescents dans la répétition mortifère du passage à l’acte. La créativité du clinicien devient alors une nécessité de premier soin pour faire de ces lieux des espaces transitionnels possibles.
Adolescence, 2020, 38, 1, 119-133.