L’article présente une construction théorique pour penser les manifestations d’allure psychotique à l’adolescence. Entre l’archaïque et l’actuel, le paradigme de la psychose pubertaire s’affranchit de la référence hâtive à la vulnérabilité schizophrénique pour redonner une valeur processuelle à la notion de potentialité. La psychose pubertaire dévoile un caractère éminemment frontalier et sa symptomatologie traduit des modalités de traitement qui s’étendent sur le spectre d’un travail du négatif nécessaire mais incertain.
Adolescence, 2020, 38, 1, 149-165.