À partir d’une situation clinique rencontrée dans une unité de soin de psychiatrie pour adolescents, nous développerons ce que nous nommons « clinique limite » de l’adolescence en mettant en évidence comment cette clinique vient éprouver l’institution. Nous tenterons de montrer comment celle-ci peut développer des potentialités symboligènes humanisant la violence, en développant ses capacités d’écoute et d’échanges langagiers et en « hystérisant » les mouvements mélancoliques à l’œuvre dans cette clinique.
Adolescence, 2019, 37, 2, 385-401.