L’auteur interroge la place et la fonction de l’agir sexuel violent dans le processus adolescent. À la suite des travaux d’A. Ciavaldini où l’agir est considéré comme un « affect inachevé », il discute la contribution des violences sexuelles aux « liaisons non-symboliques » selon R. Roussillon. L’enjeu de la « figure du répondant » telle que définie par R. Kaës, émerge dans la clinique de la psychothérapie, là où vécus de violence et d’abandon dans l’enfance laissent trace de l’inadvenu de l’affect.
Adolescence, 2018, 36, 1, 109-120.