L’intérêt de l’utilisation du haïku dans un atelier écriture avec des adolescents borderline hospitalisés en psychiatrie est étudié à travers les écrits d’une adolescente. Le rythme imposé par le haïku et sa brièveté amènent la jeune fille à inscrire en plein le cri du souvenir d’une absence, à écrire ce qui dans la langue parlée demeurait absent. L’omniprésence de coupures dans ce type de poème et le clivage à l’œuvre au moment de l’écriture permettent alors l’inscription de sa douleur psychique.
Adolescence, 2018, 36, 1, 213-222.