S’appuyant sur des cures d’adolescentes et de jeunes femmes, l’auteure actualise l’essence même du rapport analytique entre le psychanalyste et « la jeune fille ». Alertée par le maintien prolongé de la bisexualité et la force du collapsus entre honte et culpabilité, C. Chabert y décrit les effets du transfert sur le corps de l’analyste dont la variabilité des traces se trouve apte à « sout[enir] la traversée dépressive et la confrontation au déplaisir sans lesquels il n’y a pas, vraiment, d’analyse ! ».
Adolescence, 2016, 34, 2, 435-444.