Chez un adolescent de seize ans, l’après-coup adolescent rend possible l’analyse d’une dysharmonie d’évolution recouverte par des défenses névrotiques. La cure permet une symbolisation satisfaisante puis interviennent un trouble subjectal et un moment délirant, ce qui amène à faire l’hypothèse d’une pathologie infantile de proximité – à la fois incestueuse et symbiotique avec l’objet maternel – qui n’était jusqu’alors perceptible qu’indirectement dans une sensation de vide et des dérobades face aux relations amoureuses.
Adolescence, 2015, 33, 4, 789-803.