L’article étudie trois romans portés par le travail d’adolescence de leurs auteurs : Assia Djebar, Faïza Guène et Jonas Hassen Khemiri. Inscrits dans des conflits entre les langues qu’ils organisent, ces romans valent comme « laboratoire culturel » pour traiter le trauma de la culture inscrit dans les relations entre Europe et Maghreb : ils travaillent l’historicisation dans la langue et complexifient le processus de re-transmission intergénérationnelle.