Cet article propose de se pencher sur la figure de l’adolescence, développée et filmée par Jacques Audiard dans De battre mon cœur s’est arrêté (2005). Et de voir comment l’image-mouvement et l’écriture cinématographique rencontrent les concepts psychanalytiques en un enrichissement réciproque. Ce film dépeint une problématique adolescente – dans une course à la jouissance perpétuelle – et nous donne à sentir les mouvements somato-psychiques qui vont permettre à ce jeune homme de s’en émanciper.
Adolescence, 2015, 33, 1, 219-230.