Orlan, carnal art, film de Stephan Oriach, met en scène les transformations du corps même de l’artiste. Discours de l’art en lieu et place de celui de la science. Le but est de se servir de la technologie pour réduire l’écart entre ce que l’on est et ce que l’on a. Le corps est un outil pour dire ce que l’on veut. Il s’agit de subvertir, dans une dimension de transgression des critères et des stéréotypes sociaux, la notion d’apparence pour la laisser choir. La violence de cette exhibition interroge la place des spectateurs conviés à assister en direct à l’acte