L’expérience mystique peut traverser le processus d’adolescence, éventuellement structurer ce remaniement en y apportant une issue temporaire ou définitive. Elle n’endigue pas les fonctionnements plus ou moins pathologiques mais y donne sens. La » belle » Violaine ressuscite l’enfant mort de sa sœur, la » mauvaise » Mara. La lépreuse y aborde son fantasme d’humiliation par celui de renaissance dans un processus d’idéalisation nécessaire pour gérer la violence pubertaire.