De nombreux sujets d’identité adolescente cherchent à conforter leur sentiment d’identité dans des tentatives de création marquées par le sceau de la négativité et l’idéalisation du laid. Mais la créativité y reste souvent au niveau d’une métaphorisation naïve et des signifiés thématiques.
Sont analysés les textes de Valérie Valère, adolescente, anorexique, écrivain et suicidée, qui rend compte de son passage, quasi initiatique, par l’expérience psychopathologique, dans une écriture typique d’une certaine métaphoricité habitée par l’obsession de la mort. Ceci introduit à des hypothèses sur la logique liaison-déliaison qui organise la littérature écrite par des écrivains d’identité adolescente et ayant pour thème la souffrance psychique spécifique de l’adolescence.