L’auteur explore, au travers de leurs études sur la solitude, les divergences Klein/Winnicott, notamment en ce qui concerne le rôle de l’objet externe et la pulsion de mort. Il met en relief à quel point les tonalités de ces études sont différentes. Winnicott envisage la capacité d’être seul du côté de l’extase. Sa conception, plutôt optimiste, reflète les joies de la solitude partagée. Klein ne se départit, par contre jamais, d’une tonalité de désolation et de nostalgie au sein même d’une non-résignation et d’une profonde authenticité.