À partir de fragments cliniques et de réflexions métapsychologiques, sont avancées des hypothèses de travail tendant à mettre en évidence comment, à l’adolescence, les symptomatologies compulsives visent l’arrêt du temps par un contre-investissement majeur de la passivité. En refusant activement les effets de l’absence et de la perte d’une part, et ceux de la castration inhérente aux processus identificatoires d’autre part, ces adolescents tentent d’annuler le passage du temps et les changements qui en témoignent.