Archives par mot-clé : Subjectivation

François Marty: pierre rivière: an adolescent violence?

Analyzing the case of a matricidal adolescent, the author envisions the passage to the criminal act as an impasse in the pubertary process. A study of history and of laws pertaining to minors gives a better idea of how theories of psychopathology have evolved towards a theory of pubertary psychosis. By weaving together the history of law, of the penal system and of psychiatry, the author offers a reading of the psychical fact that extends to the wider context in which it appears.

Adolescence, 2019, 37, 2, 289-312.

Sonia Harrati, David Vavassori : agir violent et impasse pubertaire

Cet article s’intéresse à l’agir violent de l’adolescent hospitalisé en milieu psychiatrique. À partir d’un cas clinique, il se donne pour objectif de discuter d’une part en quoi à travers l’agir violent et le défaut de symbolisation, l’adolescent vient figurer une impasse pubertaire et soulève l’hypothèse d’une psychose pubertaire ; et d’autre part comment le clinicien peut ouvrir une perspective thérapeutique face aux ruptures du processus symbolique poussant l’adolescent vers l’agir violent.

Adolescence, 2019, 37, 2, 403-422.

François Marty : pierre rivière : une violence adolescente ?

À partir de l’analyse d’un cas d’adolescent matricide, l’auteur envisage ce passage à l’acte criminel comme une impasse du processus pubertaire. La mise en perspective de l’histoire et du droit relatif à la justice des Mineurs permet de saisir l’évolution des conceptualisations psychopathologiques jusqu’à celle de la psychose pubertaire. En entremêlant l’histoire du droit, de la justice et de la psychiatrie, l’auteur propose une lecture du fait psychique étendu au contexte dans lequel il s’insère.

Adolescence, 2019, 37, 2, 289-312.

Anne Boisseuil: temporal movements in the therapeutic process

This article focuses on the temporal processes at work in the therapy of an adolescent girl. The author will describe the transference movement through its subjective temporalities in the girl and in the therapist, developing this process in three phases of the patient’s subjectivation. Sensory, emotional and acted-out experiences within the counter-transference will be touchpoints for the understanding and historicizing of the therapeutic process by the unconscious.

Adolescence, 2018, 36, 2, 349-361.

Anne Boisseuil : mouvements temporels dans le processus thérapeutique

Nous nous intéressons aux processus temporels engagés dans une thérapie avec une adolescente. Nous décrivons le mouvement transférentiel au travers de ses temporalités subjectives chez la jeune fille mais aussi chez le thérapeute. Nous élaborons ce processus en trois temps recouvrant la subjectivation de la patiente. Les éprouvés sensoriels, émotionnels et agis dans le contre-transfert seront des points de compréhension et d’historisation inconsciente du processus thérapeutique.

Adolescence, 2018, 36, 2, 349-361.

Samir Fellak : Identity’s dueling scars

In the adolescent, an absence or porosity of links with infantile objects causes a crack in the potential for identification and plunges him/her into an unbearable and unsettling feeling that the Ego is uncanny. The psychotherapeutic setting enables the patient to express his hatred towards the mother or the father, within a transference onto the psychoanalyst that makes it possible to encounter another, identified as “stranger,” who is sufficiently different (sexually) and differentiated (narcissistically).

Adolescence, 2017, 35, 2, 325-333

Marc Delorme: Discussion of alain braconnier’s paper

The author will try to show that transmission, identifications, subjectivation, feeling of identity, identity suffering and pathological manifestations are registers that appear to be related in complex and sometimes paradoxical ways. Should not the various forms of identity construction in adolescence be considered along with today’s “civilization and its discontents”?

Adolescence, 2017, 35, 2, 269-276.

Samir Fellak : Les balafres identitaires

L’absence ou la porosité des liens aux objets de l’enfance fissure, chez l’adolescent, la potentialité identificatoire et plonge celui-ci dans un insoutenable et inquiétant sentiment d’étrangeté du Moi. Le dispositif psychothérapique permet au patient d’exprimer sa haine à l’endroit de la mère ou du père, dans une relation de transfert sur le psychanalyste donnant une possibilité de rencontre à un autre, identifié comme « étranger », suffisamment différent (sexuellement) et différencié (narcissiquement).

Adolescence, 2017, 35, 2, 325-333.

Jessica Jourdan-Peyrony, François Pommier : Le masque comme enveloppe

Créer des masques à partir de l’empreinte du visage avec des adolescents au fonctionnement limite en institution psychiatrique permet de relancer un processus de subjectivation. Cette médiation accueille des projections identifiantes sur des supports concrets, les thérapeutes et le cadre. Confection, création imaginaire et mise en jeu scénique font travailler la dimension corporelle et groupale, la constitution des enveloppes psychiques et leur renfort, en écho aux interactions précoces.

Adolescence, 2017, 35, 2, 315-324.

Marc Delorme : Discussion à propos de l’exposé d’alain braconnier

L’auteur cherche à mettre en évidence que transmission, identifications, subjectivation, sentiment d’identité, souffrance identitaire et manifestations pathologiques sont autant de registres qui semblent liés par des rapports complexes et parfois paradoxaux. Les diverses formes de la construction identitaire à l’adolescence, ne doivent-elle pas se concevoir avec « l’actuel malaise dans la culture » ?

Adolescence, 2017, 35, 2, 269-276.