Archives par mot-clé : Projet

Vincent Cornalba : représentations de buts

La construction des représentations procède à la fois de l’influence de représentations-but, formées pour certaines dans l’enfance, et d’une transformation consécutive aux expériences passées, actuelles et à venir. L’inscription de l’adolescent sous l’ordre du génital provoque une renégociation de ces représentations, qui se manifeste dans l’œuvre de projet, tel qu’il se présente à lui. Le cadre thérapeutique peut signifier l’importance de l’instauration d’une matrice qui promeut ce travail de reprise par la pensée. Certains épisodes de la vie de Messi, footballeur de renom, servent de fil rouge à cette étude.
Mots clés : Représentation, Représentation-but, Projet, La preuve par l’autre et le regard de l’autre.

Adolescence, 2014, 32, 2, 317-330.

Stéphanie Gernet : construire un avenir entre deux mondes : le projet des mineurs isolés étrangers en question

Les projets des mineurs isolés étrangers sont au carrefour de l’imaginaire migratoire, du rêve d’avenir personnel ou familial et du projet personnalisé co-construit avec les éducateurs. Bien souvent, ceux-ci s’opposent dans une pratique où l’adaptation à la réalité doit se faire en renonçant aux rêves considérés comme « utopiques ». Basé sur une recherche anthropologique auprès d’une vingtaine de jeunes mineurs isolés étrangers (MIE) pris en charge en Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS) en Aquitaine et en s’aidant du concept d’espace potentiel théorisé par D. W. Winnicott, cet article propose de penser différemment la construction du projet chez ces jeunes en considérant leurs rêves d’avenir comme de possibles leviers d’accompagnement.

Adolescence, 2013, T. 31, n°3, pp. 633-649.

Alexandra Triandafillidis : stratégies d’immortalité

La création et l’investissement d’une image de soi à venir semblent nécessaires, à l’adolescent et à l’adulte, pour être (considérés comme) « normaux ». Autrement dit, ce qu’il est convenu d’appeler « projet » a un rôle central dans la vie psychique.

Ce travail se propose de montrer que, si le projet est toujours à considérer comme « stratégie d’immortalité », sa fonction se trouve radicalement modifiée par la rencontre de l’adolescent avec le « mortifère » de la mort.

Adolescence, 2010, T. 28, n°2, pp. 443-460.