Archives par mot-clé : Processus de subjectivation

Graziella Gilormini, Isée Bernateau : Maladie chronique et subjectivation

L’adolescence est le temps de la métamorphose, de la rencontre avec l’autre. Mais bien avant l’arrivée de la puberté, l’enfant à qui les médecins annoncent un diagnostic de maladie chronique grave est obligé de faire face à l’arrivée d’un étranger inquiétant qui lui tombe dessus : la maladie. Comment s’inscrit la puberté dans un corps déjà marqué par la maladie ? L’avènement du corps sexué ne serait-il pas alors un moyen de véritablement s’approprier son corps malade ?

Adolescence, 2016, 34, 3, 551-561.

Stéphanie Claudel, Philippe Claudon : être frère ou sœur d’une personne autiste

Les auteurs proposent une réflexion sur le vécu des fratries de personnes autistes, et s’interrogent sur l’empreinte de ce contexte autistique au niveau du processus de subjectivation à l’adolescence. L’analyse est centrée sur la structuration de l’image du corps et sur l’évolution des investissements narcissico-objectaux en fonction des possibilités de différenciation subjective eu égard à l’environnement familial. Des pistes de recherche et perspectives de prévention sont énoncées en conclusion.

Adolescence, 2015, 33, 2, 429-437.

Jacques Goldberg, Philippe Givre : des subjectivations à l’adolescence

La notion de subjectivation, pour aborder le travail adolescent, implique d’interroger la spécificité du sujet en question et les enjeux d’un processus qui seront dégagés à partir de l’examen de trois ouvrages. Il s’agira donc de nous ressaisir de la singularité de ces trois approches originales du processus de subjectivation : sujet de la chair et « inconscient premier » (Cahn) ; oscillation hystérico-dépressive et mélancolie de base (Richard) ; travail de retournement passif/actif et accès à un « se laisser faire par les signifiants » (Penot). L’accent sera mis sur la fonction centrale du réel du corps sexué qui semble à certains égards sous-estimée par ces auteurs (première partie de l’article publiée dans le précédent numéro). Dans un second temps, et dans la deuxième partie de l’article (ici publiée), les options que nous avons retenues nous porterons à examiner le rapport du sujet à ses « potentialités » réelles qui le constitueront comme sujet social et culturel, ainsi que le travail d’auto-création et celui de sublimation(s) appréhendés comme essentiels aux dégagements pulsionnels. Si le sujet en question est un « moi-sujet », il en résulte au niveau des approches cliniques, une mise en tension entre deux intentionnalités : l’une au niveau du moi (fonctionnel et narratif) et l’autre au niveau du sujet (divisé et confronté à la castration).

Jacques Goldberg, Philippe Givre : des subjectivations à l’adolescence

La notion de subjectivation, pour aborder le travail adolescent, implique d’interroger la spécificité du sujet en question et les enjeux d’un processus qui seront dégagés à partir de l’examen de trois ouvrages. Il s’agira donc de nous ressaisir de la singularité de ces trois approches originales du processus de subjectivation : sujet de la chair et “ inconscient premier ” (Cahn) ; oscillation hystérico-dépressive et mélancolie de base (Richard) ; travail de retournement passif/actif et accès à un “ se laisser faire par les signifiants ” (Penot). L’accent sera mis sur la fonction centrale du réel du corps sexué qui semble à certains égards sous-estimée par ces auteurs. Dans un second temps, et dans la deuxième partie de l’article (qui sera publiée dans le numéro suivant de la Revue), les options que nous avons retenues nous porterons à examiner le rapport du sujet à ses “ potentialités ” réelles qui le constitueront comme sujet social et culturel, ainsi que le travail d’auto-création et celui de sublimation(s) appréhendés comme essentiels aux dégagements pulsionnels. Si le sujet en question est un “ moi-sujet ”, il en résulte au niveau des approches cliniques, une mise en tension entre deux intentionnalités : l’une au niveau du moi (fonctionnel et narratif) et l’autre au niveau du sujet (divisé et confronté à la castration).

Daniel Sibertin-Blanc, Christian Mille : l’adolescent inconsommable face au désir parental de le consommer…

L’adolescent inconsommable concerne une population nombreuse d’adolescents en prise avec des parents qui abusent de leur pouvoir en les exploitant au point de nier leur statut de sujet. Parmi ces adolescents beaucoup sombrent dans des conduites autodestructrices pour épargner leurs parents auxquels s’adresse fondamentalement leur violence. D’autres échappent à cette contrainte et parviennent à préserver le processus de subjectivation. Ils indiquent que des solutions sont possibles pour aider les premiers à devenir inconsommables.

Adolescence, 2008, T. 26, n°4, pp. 851-859.