Archives par mot-clé : Persée

Kati Varga : le voyage de persée : la traversée dangereuse

Le mythe de Persée invite à la réflexion sur la traversée psychique de l’adolescence. L’histoire commence bien avec la prédiction que Persée attentera à la vie de son grand-père. Face à cette menace, Danaé est enfermée par son père. Le tiers symbolique contenu dans la tête de la mère offre la possibilité à l’adolescent de barrer le chemin aux tentatives incestueuses. Le défi lancé par Persée au roi et l’offrande de Méduse ouvrent la voie à la rencontre amoureuse. Qui peut prédire l’issue de ce parcours ?

Adolescence, 2015, 33, 1, 113-122.

juan eduardo tesone : el tatuaje y el escudo de persée

A la manera de la imágen de un sueño, el tatuaje es antes que nada, la expresión gráfica de la producción psíquica del sujeto. El tatuaje voluntario es un acto de lenguaje que se encuentra entre una escritura la cual se aproxima de los geroglíficos y sus simbolizaciones y el discurso hablado.
La representación substitutiva y la imágen inscrita sobre la piel adquiere un valor de sucedáneo del mundo interno del sujeto que no está necesariamente metaforizado. La exitación pulsional está en búsqueda de representaciones. Cuando estas ultimas funcionan mal, la incrpción de una imágen sobre la piel puede ser considerada como teniendo valor de una función substitutiva. En medio camino, entre la representación psíquica y el objeto externo en un entre dos que no está ni completamente dentro pero tampoco fuera.
Para Nicolas ; su tatuaje como el escudo de Persée muestra la vision de un Otro que podria hacerle acordar la diferencia de sexos ; sintiendose así protegido de su temor de quedarse paralizado a causa de su propia angustia de castración paralizante. Era una función metapsicológica para abordar el vacio representacional en el cual temia ser aspirado y para proteger su yo corporal y por la misma ocasión derrumbarse, renforzando su sistema de refulamiento precario.

Juan Eduardo Tesone : le tatouage et le bouclier de Persée

À la manière de l’image d’un rêve, le tatouage est avant tout l’expression graphique de la production psychique du sujet. Le tatouage volontaire devient un acte de langage à mi-chemin entre une écriture qui s’approche du hiéroglyphe, avec ses symbolismes, et le discours parlé. Représentation substitutive, l’image inscrite sur la peau acquiert une valeur d’ersatz du monde interne du sujet, pas nécessairement métaphorisé. L’excitation pulsionnelle est à la recherche de représentations. Quand ces dernières sont défaillantes, l’inscription d’une image sur la peau peut avoir statut de fonction substitutive. À mi-chemin entre la représentation psychique et l’objet externe, dans un entre-deux pas totalement au-dehors mais pas non plus au-dedans. Pour Nicolas, son tatouage, comme le bouclier de Persée, reflétait le regard d’un autre qui pourrait lui rappeler la différence des sexes, se sentant ainsi protégé de sa crainte de rester pétrifié par sa propre angoisse de castration projetée. C’était une fonction métapsychologique pour border le vide représentationnel vers lequel il craignait d’être aspiré et pour protéger son moi corporel d’y tomber par la même occasion, reforçant son système de refoulement vacillant.