Archives par mot-clé : Charlotte Le Van

charlotte le van : el embarazo a la adolescencia : ¿un acto socialmente desviante ?

A la hora de la contracepción banalizada y del prolongamiento de los estudios los embarazos a la adolescencia aparecen como un desafio al tiempo socialmente prescrito en materia de fecundidad y suscita generalmente inquietud e incomprensión.
El objetivo de este artículo es de mostrar como el discurso de un saber contribuye a reconfortar la idea de una edad socialmente requerida al primer embarazo. Contrariamente a una literatura medicalizada y normativa y sobre la base de investigaciones de terreno igualmente se tratará de reinterrogar algunas ideas preconcebidas en la materia y de esquizar otras pistas explicativas de esos embarazos « culturalmente » precoces.

Charlotte le Van : pregnancy in adolescence : a socially deviant act ?

In these days of commonplace contraception and the prolongation of higher education, adolescent pregnancies appear as a challenge to the socially-prescribed reproductive period and generally give rise to worry and incomprehension. The object of this article is to show how scientific discourse helps to reinforce the socially required age of first pregnancy. Contrary to a medicalized and normative literature, this article will also, on the basis of field studies, call into question some received ideas on the subject, and outline some other explanations for these « culturally » precocious pregnancies.

Charlotte Le Van : la grossesse à l’adolescence : un acte socialement déviant ?

À l’heure de la contraception banalisée et de l’allongement des études, les grossesses à l’adolescence apparaissent comme un défi au temps socialement prescrit en matière de fécondité et suscitent généralement inquiétude et incompréhension. L’objectif de cet article est de montrer comment le discours savant contribue à conforter l’âge socialement requis à la première grossesse. À contre-pied d’une littérature médicalisée et normative, il s’agira également, sur la base d’investigations de terrain, de remettre en question quelques idées reçues en la matière, et d’esquisser d’autres pistes explicatives de ces grossesses « culturellement » précoces