Myriam Boubli : l’identité adhésive à l’adolescence, réaction au second choc esthétique ?

L’arrivée de la puberté confronte les adolescents à un second conflit esthétique et donne une seconde chance à la réélaboration de l’identification adhésive. Cette régression partielle ou majeure peut réactiver des noyaux autistiques qui, s’ils sont élaborés favorisent le développement grâce à la constitution d’un contenant psychique des contenus émotionnels. Dans le cas où la réélaboration de l’identité adhésive et celle du conflit esthétique ne peuvent se faire conjointement, l’adolescent peut basculer  du côté pathologique : addictions diverses, défenses schizoïdes ou/et autistiques. Le passage de la bidimensionnalité à la tri voire quadri dimensionnalité ne peut s’organiser.