Myriam Boubli : le corps protecteur du soma à l’adolescence

S’il n’est pas possible pour un adolescent de se défendre au niveau de son Moi en tolérant la dépression et si les voies du comportement moteur ne s’ouvrent pas, il ne lui reste guère comme solution que la voie de la déliaison somatique signalant des expériences de désubjectivation dues à l’effraction d’excitations pulsionnelles dans un Moi immature. C’est le cas des adolescents trop sages, trop conformistes, chez qui la voie du passage à l’acte est inhibée.